2010年9月7日星期二

Baisse de la facture ADSL et mobile... peut mieux

Les factures de l’ADSL et de téléphonie mobile ont connu une baisse substantielle en 3 ans... mais l’arrivée de Free dans le jeu très fermé du mobile peut encore accélérer cette tendance.
C’est une info de l’ARCEP, le régulateur des télécoms (dont je vous recommande la lecture de certains rapports sur l’ouverture des marchés ou la concurrence, on y apprend souvent plein de détails que ne nous disent pas les politiques) reprise par le Figaro: les prix de nos factures ADSL et de téléphonie mobile baissent enfin.
"La facture mensuelle moyenne, pour un abonnement ADSL, s’élevait à 23,90euros hors taxes, en baisse de 1,3% sur un an. Selon l’Arcep, en 2005, cette facture était de 25,20euros par mois. Même mouvement dans la téléphonie mobile, où la facture mensuelle moyenne était, au deuxième trimestre,converse all star pas cher, de 26,90euros hors taxes, en recul de 2,5% sur un an. En 2005, cette facture atteignait encore 29,20euros hors taxes par mois."
On peut rappeler au passage que ces deux marchés sont quelque peu différents en terme de concurrence,timberland paris, et que Noël 2009 pourrait nous apporter une bonne nouvelle. Sur le marché de l’ADSL, les 3 opérateurs SFR,chaussure puma, Orange et Bouygues ont très longtemps joué l’entente cordiale (et discrète), avec un tarif qui restait obstinément bloqué à 40€ par mois. C’est à l’époque l’arrivée de Free qui avait changé la donne, avec l’apparition des offres "triple play" (téléphone, TV,louboutin sale, internet) à 29,90€.
C’est désormais le marché du téléphone mobile, très juteux (les marges y sont les mêmes que dans l’industrie du luxe, soit plus de 20%!) qui pourrait voir le même 4e opérateur (Free) arriver... après une bataille économico-politique de plusieurs années! L’année dernière, on sentait même que la 4è licence de téléphonie mobile était enterrée, ce qui faisait au passage de la France l’un des pays où l’on payait le plus pour son téléphone portable (1,tn nike,5 fois la moyenne européenne) comme le montre bien cette infographie. Avec l’arrivée du nouvel opérateur, les prix devraient baisser de 7% selon Bercy, soit près de 1,5 milliards d’économie pour les consommateurs.
La seule interrogation quant à l’arrivée de Free reste celle des antennes-relais dont l’éventuelle dangerosité fait toujours débat... Free pense devoir installer environ 12 000 antennes pour couvrir à terme la population française, soit autant de disputes de voisinage possibles!

En complément

Après avoir vendu les activités en Allemagne à la SSII belge Vision IT, le conseil d'administration de GFI a officialisé ce matin la cession de sa filiale transalpine (520 personnes), qui plombait lourdement les comptes, à "un industriel italien". "Enfin, GFI se désengage de ce foyer de perte, même si la SSII a du recapitaliser la structure avant de la céder", commente Brice Thébaud, analyste chez Aurel BGC spécialiste du marché des logiciels et services.

Retraité des activités cédées, le chiffre d'affaires de la SSII française tombe en 2009 à 663,6 M€. Rappelons que, en intégrant les activités vendues, le chiffre d'affaires initialement publié par GFI atteignait 726,tn pas cher,4 M€, soit une décroissance de 9 % sur un an. Débarrassé de ses deux filiales en fort recul (-53,7 % au dernier trimestre pour l'Italie, -18,6 % pour l'Allemagne sur la même période), la décroissance se limite à 6,7 %. Même ainsi reconfiguré, la groupe a vu sa marge reculer sur un an : à 4,5 %,chaussures lacoste, celle-ci plonge de 2 points en un an. "A l’international, le groupe a décidé de se concentrer sur les marchés sur lesquels il pouvait renforcer rapidement les synergies avec la base française et gagner des parts de marchés", commente la SSII dans un communiqué.

Italie et Allemagne : 50 M€ de pertes

Ainsi redimensionné, GFI reste avant tout un acteur fortement centré sur la France, où il réalise plus de 70 % de son chiffre d'affaires. Dans l'Hexagone,chaussure manolo blahnik, sur l'année entière, la SSII a connu une décroissance de 5,5 %. Derrière ce poids lourd, GFI dispose d'implantations significatives en Espagne, au Portugal (en croissance organique en 2009) et au Canada, où la société alors dirigée par Jacques Tordjmann a procédé à plusieurs rachats d'éditeurs de logiciels (Accovia, Bell Solutions et Forstum).

Plombé par des restructurations (dont plus de 7 M€ en France) et par les pertes générées par la cession des filiales allemande et italienne (pour un total de plus 50 M€ de pertes sur l'activité, moins-values de cession et écarts d'acquisition, majoritairement en provenance d'Italie), la SSII termine 2009 largement dans le rouge. Sa perte atteint 57,air max pas cher,8 M€. Sur les six premiers mois de 2009,chaussures jimmy choo, GFI avait limité le trou à 11 M€. L'endettement net s'est légèrement accru, à 95,1 M€, tandis que les capitaux propres se sont allégés de plus de quelque 65 M€.

Un rôle dans la consolidation, mais lequel ?

Dans un communiqué, Vincent Rouaix, le Pdg, explique s'inscrire dans le plan de réorientation stratégique qu'il a présenté en juillet dernier : "l’organisation sectorielle et le renforcement managérial sont aujourd’hui effectués avec des premiers résultats commerciaux concrets. Dans un contexte économique qui reste difficile, le groupe poursuivra l’application de son plan en vue d’améliorer ses marges et de jouer un rôle actif dans la consolidation de son marché". Un rôle actif qui pourrait toutefois bien être celui de la proie. "Même si le niveau de dette de GFI - 60 % des capitaux propres - n'en fait pas une proie très alléchante", note Brice Thébaud.